ft. bella&layne ◮ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles...
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Bella K. Allen-Wood
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Sujet: ft. bella&layne ◮ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles... Sam 2 Juil - 0:44
❀ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles...
La journée était passée à toute vitesse et le plus simplement du monde. C’était trop compliqué à décrire, trop bizarre à expliquer, trop… elle n’en avait pas envie de toute manière, se laissant guider par les événements, elle, lui, étrange. Oui, clairement si elle pouvait se permettre de mettre un mot entre eux, ce serait « étrange ». Il l’était de toute manière, avec son accent du new-yorkais pressé et toutes les questions qui pouvaient bien se cacher derrière cet air de rien. Elle n’allait pas le sonder de toute manière, elle n’était pas forte à ce jeu là et d’ici qu’elle ait le courage de lui demander des comptes, ils n’en étaient pas encore là. C’est ainsi qu’elle s’était contentée de profiter, de sourire, d’apprécier, à chacun des moments qui avaient pu amener une réaction chez elle pendant cette journée. Il y en avait eu plusieurs, pas vraiment comme s’ils ne se connaissaient que depuis peu de temps. Mais il y avait ces feelings, différents avec certaines personnes et il faut croire qu’elle avait cette impression avec lui. Elle était à l’aise, enfin capable d’oublier Sarah et le drame qui avait amené sa mort. Certes, il semblait vouloir qu’elle en parle beaucoup, et c’est sans doute ce dont elle avait le plus besoin. Que quelqu’un l’écoute, alors qu’elle parlait de ce qu’elle gardait pour elle, sur ses épaules tandis que Sarah était morte, trop morte pour les porter… et qu’elle restait seule avec ces fardeaux. Mais elle avait promis, promis à la personne la plus chère à sa vie, si ce n’est les membres de sa famille. Alors oui, que quelconque psy ou même que Layne le veuille ou non, elle n’avait pas envie de trahir ces promesses qu’elle avait pu faire à Sarah. Elle restait là, partout et nulle part à la fois, une présence qu’elle sentait dans ce qui semblait être quelques moments de folie, mais dont elle profitait avec plaisir. C’était si doux parfois de pouvoir penser que les choses étaient plus simples, que rien de tout ce qui avait secoué la ville de Stone Harbor n’était arrivé… que rien n’arriverait jamais pour bouleverser son quotidien. Pourtant, Layne était là pour bouleverser son quotidien, mais c’était un changement moins désagréable que les autres il faut croire. Elle l’aimait bien, mine de rien, bien qu’il ne parle pas de lui, bien qu’il semble parfois plus distant que de mesure, ou plus intrusif même… il avait quelque chose de sympathique, qui l’amenait à apprécier sa compagnie, la compagnie de l’homme qui écoute. Si seulement elle savait dans quels objectifs mesquins il pouvait l’écouter. Mais le destin était fait autrement… il faut croire en tout cas, puisque aussi surprenant que cela puisse paraître, Bella n’était pas le genre de fille qui croyait au destin.
Ils avaient donc passé un bon moment de la journée ensemble, il était là quand elle avait fini son petit boulot de serveuse et alors que le ciel s’assombrissait dangereusement, il continuait d’être là, comme pour veiller sur elle, ou quoique ce soit. A croire qu’en vingt-deux ans de vie, elle n’avait pas appris à connaître Stone Harbor comme sa poche, voire mieux encore. Et puis, ce n’était pas dans des coins pareils qu’on pouvait se faire agresser, aussi surprenant et curieux que cela puisse paraître alors qu’un mois à peine plus tôt, c’étaient deux adolescents qui décédaient dans une fusillade. Ouais, bon. Elle préférait ne pas y penser, c’était toujours plus facile pour se conforter dans l’idée qu’elle n’avait rien à craindre dans cette ville si familière. Elle avait en tout cas, moins à craindre que si elle avait toujours vécu dans le Bronx ou à Brooklyn, quand même. Quoique, qui sait, elle se serait peut-être endurcie, elle serait une fille totalement différente qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Là, c’était définitivement trop simple sa vie, mais ça lui plaisait comme ça… dans son esprit étriqué de petite fille qui a toujours grandi dans un bled paumé des Etats-Unis sans aspirer à plus, le rythme boulot dodo lui suffisait amplement. Un amour peut-être en plus pour ajouter un peu de piment au quotidien, mais elle ne semblait pas encore l’avoir trouvé… Bien que quelques personnes la questionnent parfois sur le beau jeune homme qui l’attendait quelques fois à la sortie. Tu parles, qu’il parle beaucoup de lui ou non, il était bien visible qu’il était bien plus vieux qu’elle, qu’il n’était pas de cette ville et qu’il n’aspirait qu’à une chose, fuir Stone Harbor le plus vite possible sans se retourner. Alors bon, mieux valait qu’elle ne se berce pas d’illusions : un élan de maturité pour la jolie Bella ? Hm, pas des masses, puisqu’à chaque fois qu’elle le voyait, elle oubliait tous ces trucs de fille pas stupide et se laissait bercer, comme une enfant qui découvre encore la vie, que c’était niais, mais ça lui convenait parfaitement. C’était toujours ce qui faisait son petit brin d’originalité, qui la rendait différente des filles qu’il avait pu connaître d’où il venait, des matérialistes qu’il avait pu côtoyer dans sa vie ou qu’il connaissait encore mieux qu’elle ne l’imaginait.
Ils venaient d’arriver devant chez elle, cette grande et ancienne maison bien imposante, représentative de la richesse de ces quartiers chics des Etats-Unis. Oui, les parents Allen-Wood ne manquaient pas d’argent, comme presque toute la population de cette si sympathique ville, c’était comme ça… des jours cent pour cent heureux, du moins, en apparences. Alors que le ciel continuait de se couvrir dangereusement de nuages épais, ils arrivèrent sur le perron de la porte… il ne manquait plus que quelques pas avant qu’elle ne puisse rentrer chez elle, comme ça et le laisser repartir d’où il pouvait venir… seul. Ils seraient tous les deux seuls alors que les parents de Bella en avaient encore pour quelques heures niveau travail. Après une journée pareille, elle n’en avait pas des masses envie, donc sans doute qu’elle trouverait toujours quelqu’un à aller voir mais quand bien même… ça semblait être une tâche bien compliquée à cet instant précis. Observant un instant l’homme qui lui faisait face, quelque peu mal à l’aise à l’idée de se retrouver devant chez elle, avec Layne comme ça, elle haussa les épaules, presque timide alors qu’avec le temps, la glace s’était peu à peu rompue entre eux. « Eh bien… on est arrivés. » Et voilà, que dire de plus hein ? Elle manquait définitivement d’inspiration, c’était ça quand on était une fille qui n’avait pas franchement pour habitude de côtoyer des garçons ou même de familiariser avec les gens étrangers. Les jeunes de son âge à Stone Harbor, elle les connaissait presque tous mais Layne, il était nouveau en ville… donc tout à fait étranger au quotidien qu’elle s’était construit. C’était à la fois… déstabilisant et enivrant, encore trop compliqué. Le temps qu’elle l’observe un peu plus, elle remarqua quelques gouttes de pluie qui commençaient à tomber sur l’arbuste derrière lui, puis sur ses épaules à lui, avant d’en sentir une s’abattre sur son front. D’un air contrit et amusé par cette opération du saint esprit, elle leva le visage vers le ciel, avant de regarder à nouveau Layne. « Je crois qu’il va pleuvoir… ehm… mes… mes parents sont absents… pour le moment. Alors si tu veux éviter de… rentrer chez toi tout mouillé tu peux… venir en attendant que la pluie s’arrête, ça m’a l’air d’être une sacrée averse qui se prépare là. » Un semi prétexte ? Même pas, il allait vraiment pleuvoir des masses ! S’avançant vers la porte d’entrée, elle l’ouvrit avant de regarder à nouveau son compagnon par-dessus son épaule, incrédule à l’idée de ce qu’il allait pouvoir prendre comme décision. « Fais comme tu veux mais… j’te conseille de le faire vite. » Et voilà que comme pour l’inviter à entrer, elle lui fit un léger sourire, avant d’elle, entrer dans son foyer, sa maison… son cocon dans lequel elle ne pouvait se sentir que plus en confiance encore.
Layne J. Withacker
LAYNE ◮ requiem for a jerk
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Sujet: Re: ft. bella&layne ◮ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles... Sam 2 Juil - 21:54
« premièrement, ne touche pas à tes aiguilles... »
Bella K. Allen-Wood & Layne J. Withacker
‘Qu’est-ce que tu fous nom de dieu espèce d’abruti ?’ Une question qui ne cessait de se répéter dans la tête de Layne depuis un bout de temps déjà. Il était marié déjà ça ce n’était pas négligeable quand on s’amusait à draguer les jeunes femmes innocentes pour leur soutirer des informations. Mais en plus il se servait de cette jeune femme à des fins malsains. Qu’est-ce qu’il allait faire ? Coucher avec elle ? Jouer son gentil petit copain et se casser dès qu’il aurait obtenu ce qu’il voulait ? Pourquoi était-elle aussi naïve ? Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas remarqué qu’il était qu’un connard arrogant qui ne méritait absolument pas sa confiance ? Était-elle complètement aveugle ou juste complètement sotte ? Il n’en savait rien. Elle n’était peut-être tout bonnement aucun des deux. Elle était surement juste une fille trop gentille, trop simple pour se douter qu’elle était en train de se faire avoir par le dernier des salauds. Il aimait ça au final, pas la manipuler comme un vil connard, non, il aimait sa gentillesse, cette façon qu’elle avait d’être naturelle, elle était resplendissante cette jeune femme. Elle était tellement différente de celles qu’il avait l’habitude de croiser à New York, elle était tellement différente d’Anabeth. En même temps s’il aimait les femmes naturelles, c’est clair qu’il avait fait la mauvaise pioche avec Anabeth, il avait parfois l’impression qu’il n’y avait pas plus superficielle qu’elle, c’était peut-être parce qu’avec le temps, il la connaissait par cœur, il était devenu las de ses manières et ses centres d’intérêts qui pour la plupart étaient bidons. Il avait parfois l’impression qu’il avait gagné en maturé depuis l’époque du lycée mais qu’elle, elle restait inchangée, parfaite Cheerleader, digne d’être élue reine du bal du promo ! Il ne pensait pas pour autant qu’il était devenu quelqu’un de bien, il avait juste compris que la jeunesse était passée et qu’il était temps de grandir, ça n’avait pas l’air d’être le cas d’Anabeth, toujours à restée bloquée sur des questions stupides, des problèmes qui n’en était pas et qui râlait dès qu’il les prenait à la légère. En même temps, elle pouvait bien mettre la robe rouge ou la robe bleue pour aller à un énième défilé, qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? A lui rien du tout, aux autres ? Rien non plus, elles avaient toutes les deux étaient dessinée par des grands couturiers et elles avaient toutes les deux coutées une fortune. Oui, avec le temps ce n’est pas seulement d’Anabeth qu’il s’était lassé, c’était de leur monde en général. Tout était compliqué, tout était superficiel et il en avait marre. Il n’avait jamais quitté New York pour aller dans des villes comme Stone Harbor, il avait visité Los Angeles, Miami et beaucoup d’autres mais jamais de petites villes. Stone Harbor avait changée bien des choses dans son esprit. Lui qui avait eu hâte de partir en arrivant, finalement il avait bien envie de rester encore peu, un peu beaucoup même, tout ça grâce à Bella. Bella, Bella, Bella. Un nom qui hantait presque ses pensées. Il avait parfois l’impression de ressembler à l’autre débile d’Edward dans Twilight. La honte. Sauf que bizarrement, quand elle apprendrait son secret à lui elle ne lui tombera pas encore plus dans les bras, au contraire, il aurait sans doute ce qu’il mériterait un ‘casse toi, je veux plus jamais te revoir’ et une bonne claque dans la tronche. Il ne méritait pas mieux. Il la trahissait de jour en jour comme un con, il n’avait pas le courage de lui dire qu’il était marié déjà, elle était persuadé qu’elle était en train de se faire draguer par un gars célibataire et non pas par un gars marié qui jouait les infidèles, un gars qui en plus était journaliste et cherchait à obtenir des informations sur son amie morte quelques temps auparavant. C’était ce qu’il était au départ, mais ça avait changé, tout avait changé à force de la connaitre, et lui dire la vérité maintenant, ça reviendrait sans doute à la perdre et la laisser un beau jour découvrir toute la vérité par elle-même, ça revenait aussi à finir la perdre. Il était vraiment coincé, quoi qu’il fasse, il allait la perdre et adieu les journées agréables comme celle qu’ils venaient de passer. Qu’est-ce qu’il ferait ? Il retournerait avec sa femme pour continuer sa vie de merde à New York, loin de Stone Harbor et de ses secrets loin de Bella. Ce serait comme ça que cette histoire ce terminerait, ça lui apprendra à jouer avec le feu. Maintenant qu’il était condamné à cette fin stupide, il n’avait pas trouvé mieux à faire que d’en profiter autant qu’il le pouvait tout en essayant d’avoir des informations pour son article, perdu pour perdu, s’il pouvait au moins gardé son boulot ce serait déjà pas mal, quoi qu’il méritait presque de finir sans un sous, sous les ponts à faire la manche comme un type pathétique qui aurait tout perdu à cause de sa seule stupidité. Mais quel con sérieusement.
Il avait beau s’insulter encore et encore, en son fort intérieur, ça ne changeait rien et il continuait de sourire bêtement à Bella, avec ses belles dents blanches dignes d’une pub pour dentifrice à la con et son regard charmeur qui les faisaient toutes tombées ! Bella la première, en même temps Bella c’était Bella, au fond, elle était presque un peu limitée comme nana pour ne pas remarquer que Layne était un abruti, mais bon. Il jouait bien le gentil garçon ce con, au fond, il ne jouait plus maintenant, il s’était vraiment attaché à elle, il appréciait vraiment les moments passés avec elle et chaque fois qu’il la quitté il espérait vite la revoir. De quoi avait-il l’air ? De l’adolescent cancre qui tombe amoureux de la jeune fille pure et innocente ? Ça devait être à peu près ça, mais réveille toi mec, t’es le méchant de l’histoire, pas le prince charmant, t’as aucune chance et puis t’es marié. Le con, le con, le con, il était marié et le voilà qui raccompagnait la jolie Bella jusqu’à chez elle, alors que sa femme était là quelque part sans doute en train de râler parce qu’il n’y a pas de boutiques Dior ou Chanel et d’imaginer de la bouse de vache à peu près partout où elle mettait les pieds. Plus les jours passaient et plus il avait l’impression de détester Anabeth, elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs et elle l’avait achevé avec cette histoire d’avortement, alors après tout pourquoi se soucier d’un mariage pourris jusqu’à la moelle ? Il pouvait faire le con, la tromper, c’est elle qui l’avait trahie la première. Un peu enfantine comme façon de penser mais il n’avait guerre mieux pour justifier à quel point il était en train de partir à la dérive. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèves alors qu’ils étaient arrivés devant la maison de Bella. Rien a voir avec son appartement New Yorkais. Plus idéal pour une vie qui ne se résumerait pas aux faux semblants. « C’est chouette … C’est pas le genre de maison qu’on trouve à New-York … » La réplique inutile de l’année. on aurait sans doute pu se passer de ce commentaire, mais plongé dans un tas d’autres réflexions il n’avait pas eu l’occasion de trouver mieux. De plus, il n’était peut-être pas nécessaire de passer quinze plombes à disserter sur la maison de Bella, surtout que maintenant la pluie semblait être au rendez vous. Sentant plusieurs goutte s’écraser sur son visage, le jeune homme leva les yeux vers le ciel quelques secondes avant de reposer son regard sur la jolie blonde, dans un soupire qui voulait bien dire avec toute son ironie ‘vive la pluie’. il ne savait pas quoi répondre à la proposition de Bella. Peut-être lui dire qu’il devait rentrer sinon ça femme allait lui péter une durite et que ça allait vite l’agacer. Non mauvaise idée. Finalement après plusieurs secondes d’hésitation et pas mal de gouttes de pluie prise dans la gueule, il suivit l’invitation de la jeune femme pour pénétrer dans son humble demeure. « C'est gentil, je peux te remercier d’avance pour la crève que tu m’évites » Encore son fameux sourire et il ne le faisait même pas exprès, il méritait des baffes, à croire qu’il faisait tout pour s’enfoncer chaque fois d’avantage, s’assurant ainsi que sa chute serait extrêmement douloureuse.
Spoiler:
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Bella K. Allen-Wood
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Sujet: Re: ft. bella&layne ◮ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles... Mer 6 Juil - 14:54
❀ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles...
‘Ne parle pas aux inconnus’ ; ‘n’invite jamais personne chez nous sans nous l’avoir présenté avant’, les parents de Bella avaient toujours aimé tout contrôler et poser des règles à leur fille qui grandissait de plus en plus. Ils n’avaient pas envie de la voir leur échapper comme n’importe quelle adolescente, ils n’avaient pas envie qu’elle se mette à faire le mur comme une inconsciente, ils n’avaient pas envie de se retrouver dépouillés de leurs affaires à cause d’un inconnu. Sans aucun doute que tout cela était on ne peut plus compréhensible… si bien que la jeune femme avait toujours appliqué chacune de ces consignes à la lettre, rien que pour la bonne marche de son foyer. Elle ne savait que trop bien ce qu’un foyer qui tombait en ruines pouvait faire comme dégâts, et elle n’avait pas envie de connaître ça ou de faire traverser ça à ses parents… sans aucun doute qu’elle ne savait que trop bien qu’ils avaient leurs propres emmerdes sans avoir en plus à se mêler de celles de leur fille. Elle n’avait jamais été le genre de gamine intrusive qui cherche toujours du réconfort auprès de ses parents, si bien que ses amis en savaient plus sur elle qu’ils n’en sauraient jamais… enfin, ses amis, Sarah en particulier… et Lawson, du moins, jusqu’à ce qu’ils en soient arrivés à se séparer, à ne plus se voir pour des raisons trop compliquées pour qu’ils aient trouvé l’occasion de s’expliquer. Aujourd’hui, Bella avait peut-être perdu son instinct de gentille jeune fille, peut-être qu’elle osait de plus en plus, qu’elle entrait dans sa crise d’adolescence qui n’avait que trop tardé, au point de se retrouver totalement crédule face à un homme qui ne faisait que lui mentir. C’était comme ça, plus on attendait, plus la chute était douloureuse. Elle n’avait jamais parlé de Layne à ses parents ou même à qui que ce soit, comme si elle tenait particulièrement à ce qu’il reste un secret, quelqu’un rien que pour elle, hors du temps, hors de la vie à Stone Harbor, cette existence qui devenait lourde sans Sarah. Depuis la mort de Sarah, elle n’avait plus personne à qui se confier, à croire que Layne était arrivé au bon moment, bien que la différence de sexe soit encore une différence de taille aux yeux de la jeune femme, qui gardait un jardin secret qu’elle n’aurait jamais préservé de Sarah autrefois… et puis, avec qui pouvait-elle parler de Layne, tiens ? Personne, elle se contentait de tout ressasser dans sa tête, comme une idiote qu’elle était… peut-être que la clairvoyance de Sarah aurait pu l’aider… mais Sarah n’était plus là et avec le temps, lentement mais sûrement, Bella commençait à se faire à l’idée. Ouais, c’était dur, c’était douloureux, c’était… déprimant ce vide qu’elle laissait… mais il allait falloir qu’elle fasse avec.
C’est ainsi qu’elle n’avait pas hésité longtemps quand il lui avait proposé de passer la journée ensemble… ça ne pouvait que lui être bénéfique, ça ne pouvait que l’aider à se vider la tête un tant soit peu avant de retourner vers le chemin de la réalité. Car oui, à croire qu’avec lui, la réalité était toute différente, quelle idée débile, il fallait franchement qu’elle arrête d’être fleur bleue ! Et il ne manquait plus que la pluie pour couronner cette jolie journée et pour augmenter le romantisme pathétique que Bella pourrait voir dans cette journée. Débile, débile, débile ! Ouais, parfois son cerveau le lui disait, sans pour autant qu’elle enregistre clairement le message, tandis qu’elle se contentait de sourire, de profiter du moment sans se poser de questions. Il valait mieux parfois se poser trop de questions que pas assez, mais il faut croire que cette idée était encore une fois étrangère à la jeune femme, comme si elle avait grandi à Stone Harbor, le pays des bisounours et qu’elle était incapable de voir plus loin que le bout de son nez ! Ah, si seulement elle avait pu être un peu plus comme Sarah, les choses seraient moins bizarres avec elle et elle en viendrait forcément à se prendre moins de baffes en pleine figure à chaque fois qu’elle a le délire de trop voir le monde pas vraiment comme il est. Heureusement pour elle, elle avait beau se planter sur Layne, il n’était pas pour autant un sadique, pervers, psychopathe ou quoique ce soit ; il ne faisait pas tout ça avec l’intention de la tuer sans quoi d’ici peu, son heure serait venue sans même qu’elle la voie venir ! Quoiqu’il en soit, alors qu’elle entrait dans sa maison familiale à peine mouillée, elle ôta sa veste et ses chaussures en attendant de savoir si oui ou non son compagnon de la journée allait la suivre. Ce n’est qu’alors qu’elle rejoignait la porte d’entrée pour voir s’il se décidait oui ou non à bouger du perron qu’elle le vit entrer, manquant de peu de lui rentrer dedans, pour ne balbutier que quelques excuses sans vraiment de forme. Maligne, whouhou ! Il fallait bien qu’elle fasse un truc totalement irréfléchi qui mette la situation dans un embarras quelconque hein. Se reprenant tout de même sans pour autant laisser ce moment de flottement lui bouffer le moral, elle referma la porte derrière elle, adressant un sourire à l’homme qui venait d’entrer chez elle. « Aucun souci… S’il y a bien une douleur que je peux comprendre, c’est celle qu’on ressent en ayant la crève alors… fais comme chez toi. » Ou presque hein, encore une fois les parents Allen-Wood ne souhaitaient pas voir des voleurs chez eux ! Etirant un léger sourire contrit sur ses lèvres, Bella se contenta de passer à côté de Layne, l’invitant à s’avancer un peu plus dans la grande maison qui s’offrait devant eux comme protection digne de ce nom face à l’averse qui commençait à prendre au dehors. « Ici le salon… un peu plus loin la cuisine et… à l’étage les… les toilettes. » Ouais, génial ! Elle n’allait pas lui faire une visite guider. Se sentant rougir à l’idée de parler de chiottes alors qu’il la regardait, elle s’enfuit en direction de la cuisine pour y chercher une occupation.
« J’y pense, tu as soif après cette journée… Eau, jus de j’sais pas quoi ou même… café ? » Elle venait de quitter la cuisine pour revenir vers lui, l’observer un instant en attente d’une quelconque réponse. Et dire qu’elle se sentait plus à l’aise que d’habitude du fait qu’elle soit chez elle. Pourtant, c’était son boulot de tous les jours de proposer une boisson quelconque à tous les gens qui se pointaient au café de Stone Harbor mais il faut croire que cette fois-ci, c’était plus compliqué ! « Tu peux… t’asseoir, mais faudrait que t’enlèves ta veste alors… elle est mouillée. » Non, elle n’était absolument pas maniaque, quoique… mais il fallait qu’elle trouve quelque chose à dire, alors que l’averse commençait tout juste au dehors et qu’ils avaient du temps à tuer… sans pour autant qu’ils en profitent pour faire planer un silence mal à l’aise entre eux. Ils pouvaient toujours trouver quelque chose d’autre à faire, après tout, cette journée s’était passée d’une manière totalement simple… alors pourquoi ne pas continuer comme ça ? Dans son malaise du moment à l’idée d’avoir vraiment un type presque inconnu avec qui elle avait passé la journée sans même le dire à ses parents, là au milieu de son salon, elle avait lié ses mains, commençait à tortiller ses doigts dans tous les sens, attendant fébrilement qu’il réponde à ses questions pour se trouver une occupation… et puis à force de parler, elle commençait à avoir soif, la pauvre enfant.
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Sujet: Re: ft. bella&layne ◮ premièrement, ne touche pas à tes aiguilles...
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