Pippa ৩ Close my eyes, feel you here forever

pippa-emrys fitzgerald ;

NOM ϟ Fitzgerald comme bon vieux père. Enfin défunt puisqu'il est mort depuis bien longtemps. PRÉNOM(S) ϟ Pippa, comme la soeur de Kate Middleton. Il me va mieux qu'à elle je trouve. Un deuxième prénom Emrys ce n'est pas vraiment mon deuxième, je fais comme si. ÂGE ϟ vingt-six ans depuis peu. DATE DE NAISSANCE ϟ un certain lundi non je plaisante. D'après l'acte de naissance c'était le treize avril. LIEU DE NAISSANCE ϟ Long Beach, NY, USA. ÉTUDES/MÉTIER ϟ Journaliste. STATUT SOCIAL ϟ en instance de divorce. AVATAR ϟ Minka Kelly. CRÉDIT ϟ tumblr.

the edge of glory

SUR D'ELLE ❀ RANCUNIÈRE ❀ LOYALE ❀ CASSE-PIED ❀ INTÈGRE ❀ COLÉRIQUE

Avant de commencer ma journée, je commence toujours par prendre des médicaments. Malheureusement je suis née avec une malformation au cœur. ♈ Depuis que je suis toute petite, j'ai pris l'habitude d'épier mes voisins avec ma sœur. Il fallait bien occuper ses journées de temps en temps. ♈ Il y a bien une manie ou un tic que je n'aime pas chez moi, c'est mon obsession du rangement. Ce qui m'a bien valu des commentaires peu plaisants au collège. ♈ Après ou avant mon travail j'aime me rendre à la plage. Pour profiter un peu du soleil, sans entendre l’inquiétude de mes proches.♈ Je me déplace jamais sans mon Ipod, la musique chez la famille Fitzgerald c'est comme la religion. La musique est comme une seconde nature chez nous. ♈ Quand j'avais cinq ans ma sœur s'est faite mordre par un serpent. Depuis ce jour j'ai une peur bleue de ces animaux, pour rien au monde je m'approcherais de ces bestioles. ♈ Je trie souvent mes friandises qui sont colorées, je ne sais pas pourquoi mais je le fais à chaque fois. J'aime quand tout est à sa place. ♈ Je touche souvent le pendentif que m'a offerte ma défunte grand-mère. Ce n'est pas un bijou de valeur mais plutôt sentimental. Une des choses les plus précieuses que j'ai. ♈ Je ne sors jamais sans mon chien. J'aime beaucoup les animaux surtout les chiens, d'ailleurs j'en ai un ou une je dois dire. C'est un golden retriever, Honey. Oui je sais un surnom pour dire chéri mais ça lui va tellement bien. ♈ Effrontée et casse-pied je ne respecte jamais les ordres qu'on me donne. Je ne veux pas qu'on prenne pitié de moi à cause de ma maladie. ♈ Je jure beaucoup et tout le vocabulaire y passe. A force je devrais m'auto-contrôler pour ne pas insulter quelques abrutis de service. ♈ Un côté aussi agaçant chez moi, ma manie de donner des surnoms idiots à mon entourage. Ce n'est pas de ma faute si j'ai une imagination débordante. Non? ♈ Je chante souvent dans un bar, la musique plus que jamais est un moyen essentiel pour moi. ♈ Quelque soit l'heure dans la journée, je ne peux passer de boire un Frappucino. Peu importe quel est le parfum je raffole de cette boisson. ♈ J'ai une sainte horreur de voir mon reflet dans le miroir.

PSEUDO ϟ bowerbirds. PRÉNOM(S) ϟ Mélina. ÂGE ϟ 19 ans. FUSEAU HORAIRE ϟ france. OU AS TU TROUVE LE FORUM ϟ bazzart is my friend. PRÉSENCE ϟ5/7j. TON AVIS ϟ le forum est magnifique. CRÉDIT ϟ tumblr.

to be or not to be

Ma porte s’ouvrit à la volée j’entendis les jurons de ma sœur qui volaient en éclats dans toute la pièce. Pour une fois je ne bronchais pas, j’étais trop exténuée pour lui dire quoi que se soit. Tout ce que je réussie à faire, était d’enfouir encore plus ma tête sous ma couverture. Malgré la chaleur épouvantable dessous, hormis pour moi elle était soutenable. J’entendis encore ma sœur marmonnait quelque chose, tout en marchant lourdement sur le sol. Quelle mouche avait bien pu la piquer ce matin ? D’habitude Jules était du genre calme, à ne pas s’énerver pour un rien. Elle était tout le contraire de moi, à m’emporter pour un rien. A croire que nous n’étions pas de la même famille elle et moi. Les tringles firent un bruit assez étrange, avant que je ne voie la lumière du jour d’un coup. Jules venait prendre ma couverture sous un excès de colère, je poussai un grognement sous la soudaine froideur de la pièce. « DEBOUT PIPPA !!! » Un nouveau grognement de ma part, je réfugiai ma petite tête blonde sous mon oreiller pour réfugier mes pauvres petits yeux. Mais mon bonheur fut de courte durée lorsque mon oreiller se volatilisa. En une microseconde j’étais appuyée sur mon coude à regarder ma sœur. « Mais ça va pas ou quoi ?! On est dimanche ma pauvre ! J’espère que tu as une bonne raison. » Jules mit ses mains sur ses hanches avec ces yeux remplies de colère. Je savais que je n’avais rien fait de grave, j’étais rentrée à l’heure du couvre-feu comme promis. En outre le problème venait de notre mère qui avait du rentrer éméchée, comme chaque soir depuis une dizaine d’année. Je m’assis sur mon lit frottant mes yeux pour me réveiller un peu plus. Je passai une main dans mes cheveux blonds avant de m’arrêter dans ce geste. « Je finirai par avoir une crise cardiaque avec ces conneries. » J’avais prononcé cette phrase avec une telle froideur, que je me faisais peur moi-même. Je n’étais pas comme ça à plaisanter sur mon état de santé. A l’âge de mes dix ans le médecin avait découvert que je souffrais d’une cardiomyopathie. Ses six dernières années j’ai du me ménager pour vivre un peu plus longtemps. Mais, ayant une mère alcoolique je dois dire que je n’avais pas vraiment tout le soutient dont j’ai besoin. Jules s’assit près de moi, elle avait toujours été là pour moi. « Ne dis pas ça Pippa, je n’aime pas t’entendre dire ça. » Elle m’offrit un de ces sourires réconfortants dont elle seule avait le secret. Je lui souris avant de me lever, « Je vais aller l’aider. » Les hurlements de notre mère raisonnèrent dans la maison. Je poussai un soupir en regardant Jules, qui n’était pas plus enthousiaste que moi. Mais, c’était ma mère elle avait besoin de ces filles. Je sortis de ma chambre suivit de près par Jules, nous découvrons toutes les deux, une pauvre femme que nous appelions maman allongée sur le sol. Une bouteille de vodka à la main, que je lui arrachais d’un coup avant que ma sœur releva cette femme. « Je m’occupe d’elle. » J’acquiesçai de la tête avant de jeter cette bouteille répugnante. Je regardai par la fenêtre de la cuisine, ses maisons où vivaient des familles normales. Je les enviais avec leur chien, leur bonheur familial. C’est dans ces moments là qu’on se rend compte nous sommes seule, face à cette fatalité qui coup après coup vous laisse au fond du gouffre. Quelqu’un frappa à la porte j’essuyai d’un revers de manches les larmes qui perlaient au coin de mes yeux. L’inconnu frappa à plusieurs reprises la porte, signe de son agacement sans doute. D’un geste j’ouvris la pauvre porte qui n’avait rien demandé. « Enfin c’est pas trop tôt ! J’ai cru que tu avais eu quelque chose ! » « Arrête de hurler tu veux bien. Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? » Je posai ma main sur ma hanche droite en m’appuyant sur la porte. « J’ai vu ta mère. » « Ecoute Hunter je n’ai pas besoin de toi. Je préfère régler ça seule. » Je fermai la porte d’un coup sec avant de rejoindre ma sœur avec ma mère.

Je fixai depuis une bonne dizaine de minutes la même page web, je n’étais pas vraiment concentrée sur mon travail. Le silence de la maison me troublait un peu, maman était à une de ses réunions d’alcoolique anonyme. Elle y allait depuis trois mois déjà, je n’étais pas encore persuadée de ce sevrage. J’avais un peu de mal à lui faire confiance, chaque fois que je plaçais trop d’espoir en elle. Ma chère me le faisait regretter amèrement, de la pire façon lorsque l’alcool prenait possession de son âme. Elle était sur la bonne voie pour l’instant. Tant qu’à Jules elle profitait enfin d’une vie normale. Elle n’a que seize ans et j’étais impressionnée par sa maturité. Jules méritait mieux que ça comme vie, j’aurai aimé lui offrir ce bonheur qu’elle avait tant touché du bout des doigts. Aujourd’hui elle pouvait commencer à vivre pour elle et non pour maman. Moi je n’arrivais pas à lâcher prise, à m’amuser. J’avais pris l’habitude de rester ici pour surveiller ma mère, que j’avais oublié de m’occuper. Je n’avais pas beaucoup d’amis, je ne voulais pas être la pauvre fille du bahut, du quartier. Je soupirai en fermant l’onglet que je regardai depuis tout à l’heure, quelques petits coups secs se firent sur ma fenêtre. Je ne fis qu’un signe de la main, pour que la personne entre. Hunter mon plus vieil ami ici à Long Beach. Il savait tout de ma vie et vice-versa. Mais notre relation avait changé depuis peu. Cela faisait une semaine que nous sortions ensemble. « Je suis venu te dire au revoir. » Je pris d’un coup l’accoudoir de la chaise, pour éviter de tomber à même le sol. Sa nouvelle était complètement déroutante, surprenante et idiote. Je fronçai les sourcils sous l’effet de la colère, je ne savais plus quoi dire. Pourtant de nombreuses questions se bousculaient au portillon, or aucune ne voulaient sortir de ma bouche. Sauf une des plus cruciales. « Pourquoi ? » Oui, pourquoi est-ce que tu pars espèce d’idiot ? Pourquoi tu m’abandonnes ? Pourquoi ta vie ne te plaisait plus ici ? Je finis par lâcher l’accoudoir et me dirigeai vers ce jeune homme, qui maintenant m’étais totalement inconnu. Ce n’était pas Hunter qui se tenait devant moi, c’était physiquement lui mais son état d’esprit était différent. Il fuyait mon regard alors que je voulais qu’il me regarde, qu’il soutienne cet échange. Je ne voulais pas qu’il se comporte comme un lâche avec moi. « S’il te plait Pippa, ne rends pas les choses difficiles. » Comment ça rendre les choses plus difficiles ? Je ne le comprenais pas, j’avais manqué un épisode ou quoi ? Que quelqu’un m’explique bon sang ! « Tu te fiches de moi là ? Je croyais que nous étions amis merde ! Dix-huit ans de putain d’amitié, ça ne te dis rien ? Que fais-tu de notre histoire ?» Je lui donnai de petits coups sur le torse, pleurant à chaudes larmes. Il me prit dans ses bras malgré que je le frappai, il avait toujours eu ce don de m’énerver en me calmant, impossible hein ? Hunter déposa un baiser sur le sommet de ma tête, avant de me prendre par les épaules. Qu’il aille au diable avec ce sourire en coin, il mit délicatement une mèche derrière mon visage avant de me susurrer ces quelques mots à l’oreille. « Je ne peux rien te dire Pippa, je suis désolée mais sache que je t’aime. J’aurai aimé tant dire plus, il y a tant de chose que j’aurai faire avec toi. Je ne peux pas pardonne-moi. » Il m’embrassa, un baiser d’adieu je le sentais. Quelque chose se brisa silencieusement en moi, je voulais pourtant m’accrocher à un espoir. Mais je n’avais rien tout n’était que poussière, il glissa un enveloppe avant de ressortir par la fenêtre. Je me laissai tomber sur mes genoux, pleurant toute l’eau que contenait mon corps. J’étais trop naïve sur le coup, je savais comment était Hunter j’aurai du voir le coup venir. L’amour rend vraiment aveugle et tombait amoureuse faisait très mal quand on atterri.

Citation :

Cher Pippa, ma Pippa tu ne sais pas combien c’est dur d’écrire cette lettre. Je n’ai jamais été fort pour trouver les bons mots, ça tu le sais d’ailleurs. Je ne suis pas le champion dans ce domaine, contrairement à toi. J’aurai aimé être comme toi, fort, sensible, dire aux gens un simple je t’adore ou je t’aime. Je suis le roi des idiots je le sais bien, mais avec toi je me sentais différent. Je sais que je passe à côté d’une histoire formidable, en partant je perds la femme de ma vie. C’est tout moi trouillard, salop, je mérite toutes les pires insultes de ta part. Mais je veux que tu saches que je t’aime sincèrement je t’oublierai pas. Il y a tellement de choses que j’aurai aimé vivre avec toi, embrasser des milliards de fois tes lèvres. Te tenir dans mes bras, te dire je t’aime, te voir sourire. Entendre ton cœur battre, plonger mes yeux dans les tiens. En partant peut être que tu so
uffriras moins, que si j’étais encore là. Pardonne-moi de ma lâcheté.

J’essuyai les quelques larmes qui avaient osé franchir la barrière. J’avais pris trois ans pour lire cette lettre d’Hunter. Je n’avais jamais osé le faire plutôt, je reléguais cette lecture toujours à plus tard comme je pouvais remettre à plus tard une tâche ingrate. J’avais eu tellement de mal à me remettre de cette rupture des plus spéciale, cette année de mes dix-huit furent des plus horrible la perte tragique de ma sœur Jules. Hunter n’était pas là pour m’aider, j’avais fini par faire une dépression de six mois entiers. Avec le soutien de ma mère, d’une meilleure amie connue juste après le départ d’Hunter. J’avais changé je m’étais endurcie, j’ai quitté Long Beach pour m’installer à Santa Barbara pour mes études de journalisme. J’avais eu ce besoin de changer d’air, pour cela ma meilleure amie Cece m’avait accompagné. Elle n’a jamais su la vrai raison de ma dépression, je ne la remercierai jamais assez pour avoir été aussi curieuse qu’elle ne l’est. Trois ans où je ne l’avais pas revu, trois ans où j’avais pris le temps pour tourner la page. J’avais enfoui tout ceci au plus profond de moi, la porte s’ouvrit rapidement je glissai la lettre dans mon bloc rapidement. Essuyant d’un revers de manche les dernières larmes, les bruits de talons me firent comprendre que Cece était rentrée. « Salut toi ! J’ai eu une de ces journées merdiques, je crois que j’ai une tête à attirer les emmerdes. » Je lâchai un petit rire avant de me lever et rejoindre cette dernière dans la cuisine. Je prenais soin de ne pas croiser son regard pour l’instant, je pris un sachet de course avant de mettre à ranger. « Et avec ce type du café ? Ne me dis pas même avec lui tu as foiré ? » Je lui jetai un regard au coin de l’œil, elle souriait à pleine dent –digne d’un sourire Colgate- je ne l’avais jamais vu ainsi depuis ces trois dernières années. « C’est la seule chose que je n’ai pas foiré. Il est tellement drôle, attentionné, avec un de ces sourires. » « Il veut juste coucher avec toi Cece ! » « Non il n’est pas comme ça. » Je posai mes mains sur mes hanches, elle ne le connaissait que depuis deux jours. Cece ne pouvait pas connaitre ces réelles intentions. Elle m’envoya un de ces regards : ‘fait moi confiance’ je lui fis un petit sourire avant que la sonnette ne m’empêche de répliquer. Je me dirigeai vers la porte, ainsi l’ouvris pour découvrir un jeune homme. Bien bâti, plutôt charmant et un sourire qui avait du faire craquer plus d’une. « Bonsoir, puis-je vous aider ? » « Je cherche Pippa-Emrys Fitzgerald. » « C’est m… » « Aiden pile à l’heure comme d’habitude. » Cece tira le fameux Aiden à l’intérieur de notre appartement, à croire la scène que je voyais cet homme était là pour moi. Merde c’était ce soir le rendez-vous avec ce Aiden. Dans quoi je m’étais encore fourrée ? Pourquoi ai-je dis oui ? Je levai les yeux au ciel avant de rejoindre les deux. « Pippa j’ai acheté le repas, régalez-vous et surtout pas de bêtises. » J’ouvris mes yeux comme des soucoupes volantes, Cece me fit un clin d’œil avant de s’éclipser de l’appartement. J’avais envie que d’une seule chose m’enfuir, me cacher tellement j’étais gênée par la situation. Aiden aussi avait l’air aussi mal à l’aise que moi. « A ce que je vois tu étais en plein boulot…. Journaliste d’après ce que je m’aperçois. » « Oui je suis désolée, j’avais oublié cette soirée. D’ailleurs ça se voit. » Vu que j’étais vêtue que d’un simple débardeur blanc, un jean usé et troué et j’étais coiffé d’un chignon mal fait. Il se mit à rire finalement la soirée n’avait pas si mal commencé, je m’assis près de lui avant d’entamer à nouveau la conversation.

Je fermai ma valise, en poussant un soupir. Je regardai une dernière fois cette chambre que j’avais partagé quatre ans avec le même homme. Qui pensait plus à son travail et à sa maitresse qu’à sa femme. J’avais passé trois ans à croire à ces bobards, sur ces réunions, ces séminaires. Mais heureusement que Cece était là pour me montrer l’odieux personnage qu’était mon mari. Dire que je voulais fonder une famille avec cet homme, que je croyais être celui de ma vie. J’étais tombée bien bas en apprenant la vérité sur lui. Je pris ma valise et déposai une enveloppe sur ce qui restait de « notre » lit conjugale. Je descendis avec quelques difficultés les marches de l’escalier, à cause de la valise qui prenait énormément de place. La porte s’ouvrit rapidement laissant un homme en colère et désemparé par ce qu’il venait de voir. Je savais que sa réaction allait être excessive mais, j’étais dans mon droit. Je descendis lentement les dernières marches, déposant ma valise près de moi. Je croisai les bras sous ma poitrine, le jetant de rapide coup d’œil. « J’ai accepté de faire cet article à Stone Harbor. J'enverrai quelqu'un pour prendre le reste de mes affaires. » Ma voix n’est plus remplie d’amour, elle avait laissé la place à de la froideur, du dégout pour cet homme que j’appelai « mari ». Il semblait complètement effarer par la nouvelle, Aiden s’approcha de moi posant ses mains sur mes épaules frêles. Il me fixa essayant surement de trouver une bonne raison pour que je reste. Il allait débiter autant de conneries qu’il n’aura jamais faites dans sa vie. « Pourquoi ? Pippa, on peut discuter de tout ça ici. » Discuter de quoi ? Je n’avais rien à lui dire à part ces nombreuses insultes, mais ma mère m’a dit un jour si tu n’as un truc gentil à dire, alors ne dit rien. « Discuter ?! De nous ?! Hein c’est ça ? Il n’y a plus rien à dire sur ce fameux nous Aiden ! » J’enlevai ses mains sur mes épaules avant de prendre ma valise pour prendre la direction de la sortie. Or Aiden me retenu par le bras, ce geste dura que quelques secondes avant que je dégage mon bras. « S’il te plait Pippa, nous avons encore une chance. Je… J’ai fait une erreur je le sais mais…. » Je le giflai pour ne plus entendre ces promesses fumeuses. « Une erreur de six mois, tu appelles cela une erreur. Tu t’enfonces d’avantage Aiden. Arrête de me prendre pour une idiote ! » Je repris mon chemin marchant le plus vite possible, j’avais claqué la porte dans une telle rage de colère. Que j’avais l’impression que les vis étaient sorties de ces gongs. Je m’adossai à la porte essuyant les quelques larmes qui venaient d’apparaitre. Les phares de la voiture de Cece vinrent m’éclairer, puis je sentis les cheveux de cette dernière caressait mon visage. « Je veux partir tout de suite. » lâchais-je entre deux sanglots, ma meilleure amie prit ma valise tandis que moi je m’asseyais côté passager. Le moteur brisa le silence de la nuit, je fixai le paysage me demandant ce que j’allais devenir à présent.